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Lien critique entre embolie pulmonaire et cancer : connaître les causes et analyser les symptômes

L’embolie pulmonaire est une pathologie grave, caractérisée par l’obstruction partielle ou totale d’une artère pulmonaire, ou d’une de ses branches, par un caillot sanguin. Elle survient, dans la majorité des cas, lorsque des caillots sanguins formés dans les veines profondes des jambes (thrombose veineuse profonde) se détachent et voyagent jusqu’aux poumons. Ils y bloquent la circulation sanguine, et donc l’apport en oxygène vers la partie des poumons qui n’est plus irriguée. Cela peut conduire à une nécrose des tissus – on parle dans ce cas d’infarctus pulmonaire – et entraîne une baisse de l’oxygénation du reste de l’organisme.  Chez les patients atteints de cancer, le risque d’embolie pulmonaire est multiplié par quatre. L’immobilisation et l’alitement prolongés pouvant survenir au cours d’une hospitalisation entraînent un ralentissement de la circulation sanguine, favorisant la formation d’une thrombose. Mais le cancer lui-même et ses traitements représentent d’importants facteurs additionnels.

Chimiothérapies et risques de thrombose

En effet, certaines cellules tumorales produisent un enzyme (protéinase à cystéine) qui active la cascade de la coagulation. Les cellules tumorales peuvent, dans certains cas, pénétrer elles-mêmes le réseau veineux et obstruer le flux sanguin. Les interventions chirurgicales, l’insertion d’un cathéter veineux, endommagent les vaisseaux et diminuent le tonus vasculaire. Enfin, les chimiothérapies ont de multiples conséquences. Si toutes n’augmentent pas le risque de thrombose de la même manière, certaines peuvent détériorer les parois des vaisseaux sanguins, perturber l’équilibre de la coagulation sanguine en diminuant le nombre de plaquettes ou encore provoquer une inflammation systémique, accélérant la formation de caillots sanguins.  Par ailleurs, nombre de patients cancéreux sont âgés et présentent des comorbidités favorisant une embolie pulmonaire, comme l’hypertension, le diabète ou une coronaropathie. C’est pourquoi l’embolie pulmonaire représente la deuxième cause de mortalité chez ces patients

Des patients parfois enclins à minorer leurs symptômes

Mal connue de ces derniers, ils peuvent en confondre les symptômes avec les effets secondaires du traitement, et les passer sous silence. C’est pourquoi il est important que le personnel médical entretienne un dialogue régulier avec eux et sachent reconnaître les manifestations associées.  Une douleur à la jambe, le plus souvent dans le mollet, associée ou non à une jambe enflée, dure, parfois rouge, est un indice de thrombose veineuse (également appelée phlébite), à l’origine de l’embolie. Les autres symptômes peuvent varier en fonction de la taille du caillot sanguin et de la zone des poumons touchée. Le plus fréquent est un essoufflement s’aggravant à l’effort. Une douleur thoracique subite et intense, rendue plus pénible encore par la respiration profonde, doit alerter. Une toux soudaine et persistante peut apparaître, accompagnée ou non de crachats de sang. La fréquence cardiaque peut parfois augmenter de façon significative (tachycardie). Transpiration excessive, sueurs froides et sensations de vertige sont d’autres indices à surveiller. Le diagnostic est rendu difficile par le fait que ces signaux ne sont pas toujours présents et varient en intensité d’une personne à l’autre. Les examens de débrouillage possibles sont la radiographie du thorax, l’électrocardiogramme, les gaz du sang, le dosage des D-dimères. Ils devront être confirmés par la réalisation d’une tomodensitométrie ou d’une scintigraphie pulmonaire. 1 https://francais.medscape.com/voirarticle/3604222 2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4348145/